Prime aux agents BIATOSS du Muséum

La paye du mois d’octobre a été l’occasion pour beaucoup d’agents du Muséum (ITRF, personnel des bibliothèques, personnel technique) de constater le versement d’une prime exceptionnelle. Ne pouvaient pas en bénéficier ceux touchant déjà les primes au taux le plus élevé de leur catégorie.

De même, à la demande du Syndicat autonome, les ACMO (agents chargés de la mise en œuvre des règles d’hygiène et de sécurité) voient enfin constater la charge supplémentaire de travail que représentent ces fonctions d’intérêt général grâce à la mise en place d’une prime spécifique (dont bénéficiaient déjà les ACMO du CNRS depuis 2006). Il s’agit d’un progrès de plus dans la reconnaissance par le Muséum du caractère nécessaire d’une politique en matière d’hygiène et de sécurité.
Tout pourrait aller dans le meilleur des mondes si l’ensemble du personnel avait pu effectivement bénéficier de ces mesures. Or, une fois encore, celles-ci n’ont pas concerné les contractuels, c’est-à-dire les agents rémunérés sur le budget de l’État ou sur les ressources propres du Muséum.

Le Syndicat autonome milite pour que le Muséum applique un principe d’équité dans la gestion de l’ensemble de son personnel, qu’il s’agisse des titulaires ou des contractuels. Ces dernières années des avancées importantes ont été obtenues sur le plan salarial et dans la gestion des contrats mais des pas restent encore à accomplir.

Quelles que soient les contraintes administratives qui empêcheraient le versement de ces primes aux contractuels, le Syndicat autonome considère qu’il s’agit d’une injuste discrimination à l’égard d’agents qui accomplissent leurs missions, dont celle d’ACMO, avec le même dévouement que leurs collègues titulaires. Il appartiendra au prochain conseil d’administration de prendre les décisions qui s’imposent quant aux modalités d’attribution de ces primes.