Prime aux ACMO (suite)

En mai 2009, le Syndicat autonome avait saisi le Secrétaire général du Muséum de la nécessité de reconnaître le travail accompli par les ACMO, entre autres au moyen d’une prime.
Nous lui rappelions que le CNRS a depuis longtemps pris conscience de l’importance du rôle des ACMO et que leur contribution à la prévention au sein des unités fait l’objet d’une indemnisation dont les modalités ont été précisées par une note du Secrétaire général du CNRS en date du 17 mars 2006.
Nous lui demandions s’il entendait reprendre à son compte cette mesure au profit de ses propres ACMO.
Un début de réponse avait été apporté lors d’un Comité technique paritaire (17 novembre 2009) puisqu’une prime exceptionnelle (sur la paye de novembre 2009) avait été décidée par la direction du Muséum au profit des personnels statutaires assurant "la prise en charge d’une mission d’ACMO".

Depuis ce premier pas, le Syndicat autonome a continué à demander qu’il ne s’agisse plus d’une prime exceptionnelle mais bien d’une prime régulière et pérenne (tout comme les fonctions d’ACMO !) et que son bénéfice puisse être étendu aux contractuels.
En 2010, plusieurs réunions entre la direction générale et les organisations syndicales du Muséum ont permis de faire progresser la question générale des primes et significativement celle à attribuer aux ACMO.
La direction a ainsi annoncé le 16 juin :
– envisager le versement d’une prime pérenne et sans doute mensuelle aux ACMO par majoration des primes existantes (PPR, IAT, IFTS ou PFR),
– travailler à faire évoluer la situation concernant les contractuels en matière de prime.

Le Syndicat autonome estime que l’annonce du versement d’une prime spécifique aux ACMO est une très bonne nouvelle. C’est un acte important de reconnaissance de cette mission et des aspects H et S dans l’établissement.
Néanmoins, quelles que soient les contraintes administratives qui empêcheraient le versement de cette prime aux contractuels, il s’agit d’une injuste discrimination à l’égard d’agents qui accomplissent leurs fonctions d’ACMO avec le même dévouement que leurs collègues titulaires.