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Élection au Comité technique paritaire du Muséum national d’Histoire naturelle - 6 mai 2004
lundi 12 avril 2004
Dès aujourd’hui, par correspondance, votez pour le
Depuis février 2001, le Syndicat autonome a fait le pari de placer son action :
– Sous le signe d’une double rupture avec les usages syndicaux (contestation mécaniste et idéologique de classe qui oppose « titulaires » et « contractuels ») et l’idéologie qui excluent toute spontanéité dans l’action, tout projet commun et qui mêlent revendications nationales et avenir du Muséum (souvenez-vous de l’équation improbable du printemps 2003 : guerre en Irak + réforme des retraites = politique de la chaise vide au C.T.P. du Muséum... Et c’est ainsi que le Syndicat autonome s’est trouvé seul, face à l’administration, à amender le projet de règlement des collections !).
– En faveur d’une rénovation du Muséum mais pas au prix de projets ministériels dont trois années d’administration provisoire ont prouvé qu’il s’agissait d’une volonté globale de s’attaquer à l’intégrité patrimoniale du Muséum et à sa vocation scientifique.
– Au profit de tous les personnels, fonctionnaires ou contractuels. Le Syndicat autonome est la seule organisation à avoir constamment réclamé, sans a priori, une politique claire à l’égard des contractuels (recrutement, gestion transparente, reconnaissance des missions spécifiques).
Par vos suffrages, vous avez permis au Syndicat autonome de vous représenter au sein du Comité technique paritaire (C.T.P.) du Muséum (1 siège sur 10) et de faire entendre une autre voix. Depuis 2001, bien des choses se sont passées. Et, au premier chef, l’adoption de nouveaux statuts.
Que ne nous disait-on pas à cette époque ! « À bas les mandarins ! À bas les laboratoires ! », tel était le mot d’ordre. On essayait de nous faire croire que tous nos maux provenaient d’une supposée nomenklatura fossilisée, incapable d’initiative, confisquant le pouvoir à son profit et dont la gestion tenait plus de la gabegie que celle d’un bon père de famille. Nous savions tous que la réalité était plus complexe. Tout cela semblait excessif, ridicule et pourtant… Et pourtant, c’est avec de tels arguments et le soutien de certaines organisations syndicales (promptes aujourd’hui à se plaindre des décisions d’un conseil d’administration où les représentants de l’établissement sont statutairement minoritaires) que le Muséum s’est vu imposer ses nouveaux statuts.
Au moment où certains devenaient les promoteurs d’un texte nocif et d’autres tournaient casaque, le Syndicat autonome, que ce soit à l’occasion des négociations au ministère de la Recherche ou dans les conseils, n’a pas changé sa position. Au C.T.P., lui seul a argumenté et voté contre l’intégralité des nouvelles dispositions statutaires. Depuis leur promulgation, chaque jour qui passe prouve à quel point nous avions raison. En s’attaquant aux statuts et en persistant à étrangler financièrement le Muséum, le ministère et ses thuriféraires ont fait passer la question du « contenant » avant celle du contenu, approche cul par-dessus tête… somme toute peu scientifique.