Comex et primes

Lors du CT du 19 novembre deux informations jusqu’alors inconnues ont été révélées aux organisations syndicales.

1/ L’existence d’un comité exécutif ou Comex, présidé par le directeur général et composé de quelques personnes, dont des chefs de service. Son rôle est pour le moins opaque. Les décisions qui y sont prises concernent la vie de l’établissement mais restent secrètes pour le personnel, faute de comptes rendus publics.

2/ Lors d’une réunion de ce comité, l’attribution de primes à certains cadres, jugés les plus méritants, a été discutée collectivement par les membres de ce Comex au mépris des règles élémentaires de confidentialité et de responsabilité individuelle des chefs de service. Cette méthode rappelle celle qui avait récemment cours à Sciences-Po pour la distribution des primes à l’équipe dirigeante.
Alors même que les discussions au sujet de la répartition des primes entre la DRH et les syndicats avaient permis d’aboutir à une solution satisfaisante, puisque le seul mérite n’était pas retenu comme critère, le directeur général par un « geste managérial » contre lequel nous nous élevons, rétablit le mérite exclusif, notion totalement subjective et fondée principalement sur la tête du client. Ces notions sont à l’opposé des valeurs que rappelle la ministre Geneviève Fioraso dans sa lettre de mission.

Les syndicats du Muséum ci-après signataires déplorent la mise en place des prémices d’un management du stress, lié à des objectifs et des résultats chiffrés. Le travail reste une valeur collective, il est encore temps de mettre fin au climat d’auto-censure et de peur que fait régner une hiérarchie parfois étrangère aux valeurs du service public de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Les syndicats SGEN-CFDT, SNESup, SNPTES-UNSA, Syndicat Autonome (FNSAESR) du Muséum.