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Notre implication dans les dossiers traités au conseil d’administration 2019-2023
mardi 2 mai 2023
Les élus du Syndicat autonome du Muséum et du SNIRS CFE-CGC Muséum (1 élu CA collège 3, 1 CA collège 2, 1 CS collège 2) ont défendu les intérêts de tous les personnels en conscience et en totale indépendance. Dans ce communiqué, nous vous proposons un focus sur les sujets à l’ordre du jour des séances du conseil d’administration, pour vous montrer leur importance, les enjeux pour notre établissement et mettre en avant nos prises de position, au service d’un Muséum fort de son identité et vivant au travers de ses missions statutaires.
Nous nous sommes inquiétés
– du déni des instances par la gouvernance du Muséum qui, à trois reprises, a soumis au conseil d’administration pour approbation des conventions qu’elle avait déjà engagées
– de la nature non-statutaire des réunions précédant les conseils d’administration (dites pré-CA) auxquelles nous n’avons jamais participé pour cette raison
– des "oublis" évidents concernant l’enseignement (mission essentielle au Muséum) et la bibliothèque (équipement scientifique à part entière) qui n’apparaissaient pas comme tels dans le contrat quinquennal (2019-2023) signés avec nos tutelles (ministères MESRI et MTES)
– du renouvellement des opération "illuminations" alors même qu’elles s’avèrent peu éthiques (concernant le bien-être des animaux de la Ménagerie directement impactés, l’empreinte carbone de cette production chinoise, le gaspillage d’énergie en contexte de restriction...)
– de la fermeture d’un des sites du Muséum en région : le musée et site archéologique de l’abri Pataud en Dordogne
– de la politique de gestion du personnel au Musée de l’Homme, entre autres par le recours à des contrats courts et non renouvelés pour les médiateurs servant pourtant a priori une stratégie à long terme pour une programmation de qualité, attractive pour les publics
Nous avons été vigilants au respect de l’identité et des intérêts du Muséum à l’occasion de la mise en place
– de la convention de partenariat relative au développement d’un pôle d’excellence scientifique sur le site de Brunoy
– du Schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2018-2022
– de l’audit des systèmes d’information et des orientations du plan d’action proposées pour la rénovation de la DINSI
– de la révision des statuts de l’EPCC de Tautavel, institution de recherche à laquelle contribuent 4 E-C et 1 I-E du Muséum
Nous avons demandé
– un bilan du premier mandat du président et la communication du rapport du groupe de travail du CHSCT sur les conséquences de la réorganisation de l’établissement en termes de risques psycho-sociaux
– la présentation d’une véritable politique de ressources humaines, notamment dans le domaine de la recherche, le rapport 2018 de l’HCERES soulignant l’absence de gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences
– la clarification dans les critères d’attribution des primes des enseignants-chercheurs séparant les responsabilités administratives (PCA) et scientifiques (PEDR) et le renoncement des élus membres des instances à bénéficier de la PEDR car siégeant dans les commissions délibérantes
Nous avons dénoncé un "rendez-vous manqué" : la rédaction de notre PSC
La préparation du programme scientifique et culturel (PSC) du Muséum, obligation légale pour les "musées de France", aurait pu constituer un moment de réflexion fécond pour écrire son avenir mais elle a cruellement manqué de concertation.
La version du texte soumise au ministère de la Culture n’est pas digne de notre établissement. Comme nous l’avions réclamé, cet exercice aurait dû être l’occasion de réaliser une autoévaluation, d’associer plus largement les divers agents du Muséum et de s’ouvrir à une discussion vers nos partenaires, les visiteurs et les sociétés savantes, au premier chef les sociétés d’amis du Muséum et du musée de l’Homme. Au lieu de cela, il s’agit d’une énumération d’actions à mener dont on ne connaît pas la faisabilité et dont on peine à suivre la cohérence générale.
Nous avons lutté dès l’origine contre un projet qui ne disait pas son nom au départ : l’externalisation de nos collections
C’est uniquement sous la forme de points d’informations que le projet d’externalisation d’une partie des collections du Muséum voulu par le président a été évoqué au CA. A la séance du 7 juillet 2020, il s’agit d’un "point d’étape sur le plan Collections" qui s’est transformé, un an plus tard, le 13 octobre 2021, en "projet de nouvelle infrastructure des collections hors du Jardin des Plantes". Loin d’en débattre au sein des instances sur ce sujet directement, c’est finalement, dans les rapports d’activités du Muséum, pour 2021 et 2022, que le président dévoile son plan.
Malgré cette distribution des informations au compte goutte (plus récemment d’ailleurs uniquement par voie de presse), nous avons réagi à chaque occasion, questionné les représentants des ministères de tutelle membres du CA et les avons alertés sur les dangers d’un tel projet pour notre institution et ses personnels.
Pour le nouveau mandat : ensemble, continuons à défendre l’intégrité, l’originalité du Muséum et le travail des personnels
Les personnels élisent leurs représentants au Conseil d’administration (CA) et au Conseil scientifique (CS). Ces instances vont avoir un rôle essentiel car elles auront, notamment, à établir un bilan des chantiers ouverts par le Muséum depuis 2015 et à statuer sur des dossiers importants (hausse des coûts budgétaires non compensés par l’État, nécessité de pérenniser et sécuriser les collections sur les sites propres du Muséum, redonner aux personnels la confiance et la sérénité dans leur travail…).
Nous nous engageons à agir pour un Muséum centré sur ses missions fondamentales et défendant l’ensemble de ses collections, y compris vivantes. Nos missions sont attaquées mais nous devons reconquérir notre place dans le fonctionnement du Muséum : recherche, expertise, conservation et valorisation des collections, diffusion des connaissances, accueil des publics, formation (licence SU, master, doctorat).
Contre toute externalisation des compétences et des collections hors du site historique du Jardin des Plantes et de Paris, nous devons anticiper les besoins (locaux dignes et fonctionnels pour les personnels et la conservation des collections) et défendre tous les sites, à Paris et en région.
Pour que le Muséum soit proactif et s’empare lui-même des sujets sociétaux actuels (collections vivantes, études de provenance, demandes de restitutions…).
Ingénieurs, techniciens, adjoints techniques, personnels administratifs et des bibliothèques,
Agents titulaires, agents contractuels (CDD, CDI)
Du 11 au 16 mai 2023, votez pour les listes du Syndicat autonome des personnels du Muséum et du SNIRS CFE-CGC Muséum
Vos candidats du 3e collège au Conseil d’administration